Article copié de l'original pour vous faciliter la lecture. Journal « Les Dépêches » Arbois (Août 2000): Ils sont deux mais s'agit-il d'un duo ? Leurs voix parfois intimement mêlées, ne font plus qu'un solo mélodique alors qu'à d'autres moments voix et musique s'accompagnent pour créer un trio endiablé. La musique n'a pas de définition, un peu de folk, un zeste de jazz, des notes orientales donnent une musique structurée, agréable et généreuse. Andréa Ingham et Richard Heaney ont un tour de chant original et unique. Elle ne joue pas de la flûte traversière mais se joue de son instrument. Elle en tire tous les sons, toutes les expressions et tous les chants. Quand elle chante, le mélomane souhaite qu'elle ne s'arrête pas, quand elle joue, il veut qu'elle continue ne sachant plus si elle chante avec sa flûte et joue avec sa voix. Richard rythme et entraîne les chansons dans le tourbillon de sa dynamique présence. Selon la tradition, il disserte entre chaque morceau. De l'ironie, de l'humour et parfois des propos absurdes avec ou sans message. Ce concert a connu les meilleurs résonances que pouvait lui offrir l'église Sainte Juste. Les rappels auxquels le duo a gentiment répondu ont témoigné de la satisfaction du public. Les Dépêches--Arbois 2000 |